Un grand merci au Dr Boukhari pour cette excellente visioconférence!
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La pornographie est très représentée sur le web, à travers différents site et sur les réseaux sociaux. Elle constitue la principale source d’éducation sexuelle pour plusieurs adolescents(es) ce qui a pour effet de donner une image peu représentative de la réalité. En effet, cette pornographie est représentée sous différents thèmes et propose souvent une approche minimaliste de la sexualité en la réduisant à sa dimension génitale, centrée uniquement sur le bas du corps. Elle occulte les aspects sentimentaux, affectifs, et relationnels qui sont tout aussi fondamentaux dans leurs interactions avec la génitalité.
La pornographie omniprésente
Progressivement, elle s’infiltre dans la vie et dans la sexualité de plusieurs adolescent(e) ou jeunes adultes. Qui n’a pas entendu parler de pornographie? Qui n’a pas reçu de spam ou de publicité à caractère sexuel en naviguant sur internet? L’accès à la pornographie est facile et lorsqu’elle est consommée de façon régulière, elle peut engendrer des troubles de dépendance sexuelle.
Que penser, donc, de la pornographie? Peut-on dire qu’il est « bien » ou « mal » de regarder de la porno ? Est-ce qu’il y a un âge particulier pour regarder de la porno ? Est-ce que la porno peut avoir un impact positif ou négatif sur la vie affective ? La pornographie peut-elle changer notre manière de vivre notre sexualité ?
Plusieurs personnes croient que la pornographie peut créer de la dépendance sexuelle. Mais est-ce que c’est juste une expression ou bien est-ce que de vraies études scientifiques ont été faites sur ce sujet ? Peut-on dire que la pornographie est une drogue ?
Beaucoup de questions auxquelles nous allons tenter de répondre ensemble dans notre visioconférence sur la pornographie et les dépendances sexuelles.
Le Dr Ghassene Boukhari est médecin résident en psychiatrie à l’hôpital Razi (Tunis, Tunisie). Il a par ailleurs poursuivi un Master de sexologie clinique et un Master en thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles (TCCE). Il est également co-fondateur de l’association « Activistes Tunisiens pour la Santé Mentale » visant la promotion de la santé mentale et la lutte contre la stigmatisation des patients suivis en psychiatrie.